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Les robo-advisors, ces fintech qui explosent les rendements

À leur entrée sur le marché, ces fintech étaient loin de convaincre. Comme beaucoup de nouveautés automatisées, il faut souvent un temps d’expérimentation et d’acclimatation pour qu’un nouveau système conforte sa place. Pourtant, à l’heure actuelle, les placements en bourse sont à 80 % réalisés par des robots. C’est donc progressivement que le robo-advisor s’est intégré aux habitudes des investisseurs. Pourquoi ces fintech ont-elles fini par convaincre les épargnants ?

Qu’est-ce qu’un robo-advisor ?

Venu de l’autre côté de l’Atlantique, le robo-advisor a rapidement su s’y imposer auprès des épargnants. Ces derniers, à la recherche d’un système rapide, efficace et accessible à tout instant, n’ont pu qu’être séduits par les propositions de ces nouvelles technologies. La force de ces fintech est qu’elle popularise un secteur qui paraissait réservé aux connaisseurs. Grâce à leurs propositions, tout épargnant peut s’ouvrir au monde de l’investissement.

Les robo-advisors sont, en effet, des fintech qui assurent la gestion et la proposition de contrats d’épargnes. Cela inclut, entre autres, les assurances-vie et les PEA. L’objectif de ces conseillers innovants est d’offrir une gestion alliant parfaitement l’efficacité hors norme d’un robot et le regard avisé d’un expert en la matière. Grâce à un processus digitalisé, les applications vulgarisent l’épargne en assurant une éducation financière à leur utilisateur.

Si cette technologie a d’abord explosé outre-Atlantique, les épargnants français bénéficient tout autant de plateformes proposant ce service d’autogestion. Plusieurs start-ups, telles que Yomoni depuis 2015, viennent en effet renouveler le paysage boursier français. Les experts financiers n’hésitent pas à évaluer les performances de ces starts-ups venant renouveler le paysage boursier français, par exemple avec cet avis Yomoni. Cette fintech française évolue depuis 2015 sur le marché et semble s’imposer comme un des acteurs pionniers les plus stables.

Comment fonctionnent ces fintech de gestion ?

Le principal objectif de ces robots conseillers, selon la traduction française, est ainsi de simplifier l’épargne des utilisateurs. Ces derniers se tournent en effet vers ces nouvelles fintech avant de profiter de leur expertise. La gestion de l’assurance-vie, par exemple, peut ainsi être entièrement pilotée par la start-up.

Grâce aux algorithmes développés par les experts, le portefeuille financier de l’utilisateur est donc placé afin d’optimiser les rendements. Le robot prend en compte les spécificités du profil ou encore l’état actuel du marché.

Cette gestion peut, selon les institutions, se réaliser de différentes façons. Certains n’hésitent pas à proposer une gestion sous mandat. Cela signifie que la fintech arbitre d’elle-même les décisions et les placements effectifs réalisés sur le portefeuille. L’utilisateur se décharge ainsi de devoir réfléchir aux meilleures actions pour optimiser son rendement et limiter ses risques.

Autrement, pour ces Français qui cherchent surtout, en 2021, des placements sécurisés, le robo-advisor peut se contenter d’apporter une gestion libre conseillée. Dans ce cas, l’utilisateur bénéficie des conseils de placement de l’algorithme et de l’équipe humaine derrière. Il agira de lui-même sur son portefeuille.

Quels sont les avantages d’un robo-advisor ?

Les propositions de ces fintech ont su s’imposer au fur et à mesure, car elles apportent, finalement, tout un panel de bénéfices. Leur alliance d’expertise informatique, grâce au recours à un algorithme profilé, et d’expertise humaine, semble donner aux utilisateurs le meilleur des deux mondes. L’automatisation d’un robot permet, surtout, de réaliser des placements en toute objectivité.

La sensibilité humaine, qu’elle soit un moteur d’adrénaline ou un frein à cause de la peur d’un placement trop osé, n’entrera pas en jeu. Cela permet, souvent, des rendements bien plus élevés que lors d’une gestion personnelle. Les robo-advisors, en effet, ont l’avantage d’être plus réactifs que tout humain.

Les premières fintech de gestion américaines ont d’ailleurs tout misé sur cette automatisation. Longtemps, les placements se faisaient uniquement par algorithme, sans main mise humaine. Ce phénomène s’est aujourd’hui temporisé et les fintech françaises n’ont jamais adhéré à ce 100 % robotique. Les robo-advisors nationaux sauront donc tout autant offrir un recul d’experts humains, chers aux épargnants français. Les robo-advisors, qui gagnent de présence en France, devraient ainsi sans aucun mal se pérenniser.